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Extorsion De Fonds: Deux Sous-Officiers Et Un Militaire Exclu Impliqués - Faits Divers - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 26 avril à 16:01

Une procédure judiciaire a été entamée à l'encontre de deux sous-officiers fraîchement diplômés de l'école de Police d'Abidjan et d'un individu se présentant comme radié de l'école militaire. Les deux sous-officiers de la Police nationale, K.I.F. Stéphane (36 ans) et K.D. Baba (22 ans), issus de la dernière promotion des élèves de l'école de Police d'Abidjan, ainsi que T. Soualio (21 ans), se disant radié de l'école militaire, ont été appréhendés le lundi 22 avril 2024 et remis au commissariat de Police du 18ème arrondissement de la Riviera.

Une imposture policière pour des extorsions


Deux sous-officiers et un militaire exclu impliqués sont accusés de mener des extorsions de fonds en se faisant passer pour des policiers en service. Ils auraient recours à divers subterfuges pour aborder leurs victimes, telles que l'utilisation de brassards de police et de menottes, afin de donner du crédit à leur imposture. Sous couvert de l'autorité qu'ils prétendent détenir, ils ciblent des personnes qu'ils accusent de consommer de la drogue, les contraignant ainsi à leur remettre de l'argent pour éviter d'être conduites au commissariat.

Leur mode opératoire a été mis en lumière lors d'un incident survenu le vendredi 19 avril 2024 à Akouedo Attié, dans la commune de Cocody. Là, ils ont abordé deux passants, les ont contraints à des exercices physiques humiliants, puis leur ont dérobé de l'argent et un téléphone portable. Pire encore, ils ont exigé une somme de 50 000 FCFA pour la restitution du téléphone, menaçant de les dénoncer comme consommateurs de drogue en cas de refus.

Leur appétit pour les gains faciles ne s'arrête pas là. Le lundi suivant, le 21 avril 2024, ils s'en sont pris à un capitaine de police à la retraite, croyant avoir trouvé une nouvelle victime. Cependant, leur ruse a été mise à mal lorsque ce dernier, accompagné d'un colonel de gendarmerie également retraité, a su retourner la situation en sa faveur et les a arrêtés.

Des aveux accablants


Confrontés à la réalité, les trois suspects ont admis leur culpabilité lors de leur interrogatoire. Ils ont reconnu leurs victimes et tenté de justifier leurs actes en prétendant avoir agi en légitime défense ou avoir reçu les biens volés comme des dons. Malgré leurs tentatives de justification, leur implication dans ces actes criminels semble évidente.

Cette affaire soulève des interrogations profondes sur l'intégrité et l'éthique au sein des forces de l'ordre. Comment des individus fraîchement diplômés de l'école de Police ont-ils pu dévier de leur mission de protection des citoyens pour s'adonner à des activités criminelles ? Quelles mesures peuvent être prises pour renforcer la vigilance et la responsabilité au sein des institutions policières afin d'éviter de telles dérives à l'avenir ? La lutte contre la corruption et le respect des valeurs éthiques et morales demeurent des défis majeurs pour les forces de l'ordre et pour la société dans son ensemble.

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Image de Faits Divers. Une procédure judiciaire a été entamée à l'encontre de deux sous-officiers fraîchement diplômés de l'école de Police d'Abidjan et d'un individu se présentant comme radié de l'école militaire. Les deux sous-officiers de la Police nationale, K.I.F. Stéphane (36 ans) et K.D. Baba (22 ans), issus de la dernière promotion des élèves de l'école de Police d'Abidjan, ainsi que T. Soualio (21 ans), se disant radié de l'école militaire, ont été appréhendés le lundi 22 avril 2024 et remis au commissariat de Police du 18ème arrondissement de la Riviera. Une imposture policière pour des extorsions Deux sous-officiers et un militaire exclu impliqués sont accusés de mener des extorsions de fonds en se faisant passer pour des policiers en service. Ils auraient recours à divers subterfuges pour aborder leurs victimes, telles que l'utilisation de brassards de police et de menottes, afin de donner du crédit à leur imposture. Sous couvert de l'autorité qu'ils prétendent détenir, ils ciblent des personnes qu'ils accusent de consommer de la drogue, les contraignant ainsi à leur remettre de l'argent pour éviter d'être conduites au commissariat. Leur mode opératoire a été mis en lumière lors d'un incident survenu le vendredi 19 avril 2024 à Akouedo Attié, dans la commune de Cocody. Là, ils ont abordé deux passants, les ont contraints à des exercices physiques humiliants, puis leur ont dérobé de l'argent et un téléphone portable. Pire encore, ils ont exigé une somme de 50 000 FCFA pour la restitution du téléphone, menaçant de les dénoncer comme consommateurs de drogue en cas de refus. Leur appétit pour les gains faciles ne s'arrête pas là. Le lundi suivant, le 21 avril 2024, ils s'en sont pris à un capitaine de police à la retraite, croyant avoir trouvé une nouvelle victime. Cependant, leur ruse a été mise à mal lorsque ce dernier, accompagné d'un colonel de gendarmerie également retraité, a su retourner la situation en sa faveur et les a arrêtés. Des aveux accablants Confrontés à la réalité, les trois suspects ont admis leur culpabilité lors de leur interrogatoire. Ils ont reconnu leurs victimes et tenté de justifier leurs actes en prétendant avoir agi en légitime défense ou avoir reçu les biens volés comme des dons. Malgré leurs tentatives de justification, leur implication dans ces actes criminels semble évidente. Cette affaire soulève des interrogations profondes sur l'intégrité et l'éthique au sein des forces de l'ordre. Comment des individus fraîchement diplômés de l'école de Police ont-ils pu dévier de leur mission de protection des citoyens pour s'adonner à des activités criminelles ? Quelles mesures peuvent être prises pour renforcer la vigilance et la responsabilité au sein des institutions policières afin d'éviter de telles dérives à l'avenir ? La lutte contre la corruption et le respect des valeurs éthiques et morales demeurent des défis majeurs pour les forces de l'ordre et pour la société dans son ensemble.

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