Journée Mondiale De La Vie Consacrée: Focus Sur Une Chapelle De La Côte d'Ivoire - Religion - Ivoireland

La commémoration annuelle de la Journée Mondiale de la Vie Consacrée, célébrée le 02 février, offre l'opportunité de plonger au cœur de l'histoire chrétienne en Côte d'Ivoire. Notre voyage nous conduit à la paroisse-sanctuaire Saint Joseph de Memni, la plus ancienne chapelle de l’Église catholique du pays, témoignant de 129 années de dévotion ininterrompue.

À la Rencontre du Sanctuaire de Memni

Fondée en 1895 par une mission catholique de Blancs, la paroisse-sanctuaire Saint Joseph de Memni se dresse comme le berceau de l'évangélisation en Côte d'Ivoire. Érigée en sanctuaire en l'honneur de Saint Joseph, patron de l’Église-Famille, elle devient un lieu de recueillement et de grâce pour les fidèles. Le Curé Léonce Okoin, gardien de ce patrimoine spirituel, partage l'importance de ce lieu de récollection.

Retour aux Sources de l'Évangélisation

Le choix de Memni comme sanctuaire ne fut pas anodin. Le Père Archevêque de l'époque a délibérément élevé cette paroisse au rang de sanctuaire pour préserver dans l'histoire l'essence de l'évangélisation en Côte d'Ivoire. Le retour aux sources, souligne le prêtre Okoin, permet de comprendre les origines de l'Église ivoirienne, jetant ainsi les bases d'une vie chrétienne épanouissante.

Leadership du Curé Léonce Okoin

Le Père Léonce Okoin, Curé et recteur de la paroisse-sanctuaire Saint Joseph de Memni, incarne l'héritage de cette institution. Fort de 13 ans de vie sacerdotale, il a guidé ses ouailles avec dévouement. Originaire de la paroisse Sainte Jeanne d’Arc de Treichville, son parcours spirituel l'a conduit à travers différentes paroisses avant de devenir le Curé de Saint Joseph en 2020.

Au terme de cette exploration, la paroisse-sanctuaire Saint Joseph de Memni se révèle comme un pilier fondamental de l'histoire religieuse ivoirienne. Alors que nous célébrons ses 129 ans de vie consacrée, la question se pose naturellement : Comment cette ancienne paroisse continue-t-elle à façonner l'avenir de la foi en Côte d'Ivoire ? La réponse, sans doute, réside dans la préservation de ses racines et dans la quête constante de renouveau spirituel.