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Guillaume Soro: Peut-Il Encore Compter Sur Gps Pour l'Élection Présidentielle? - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Guillaume Soro: Peut-Il Encore Compter Sur Gps Pour l'Élection Présidentielle? (25 Vues)

Tidjane Thiam Rencontre Une Délégation De Gps Dirigée Par Guillaume Soro / Les Projets Élaborés Par Des Cadres Gps En Faveur De Soro Guillaume / Présidentielle 2025: Soro Guillaume Confirme Sa Candidature (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 19 août à 18:04

À l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne de 2025, les manœuvres politiques s’intensifient. Parmi les acteurs les plus controversés de cette scène se trouve Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale et leader du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS). Mais alors que Soro affiche son ambition de jouer un rôle clé dans la prochaine élection, l’existence légale même de son parti reste en suspens, hantée par une dissolution prononcée en 2021. Dans ce contexte, la question de la viabilité du GPS et de sa capacité à porter Soro vers une victoire politique devient cruciale.

Un parti en quête de légitimité


L’activisme du GPS au cours des derniers mois a semblé effacer la mémoire de sa dissolution, prononcée en 2021 par la justice ivoirienne. Cependant, cette décision demeure un obstacle majeur pour Guillaume Soro et ses soutiens. Bien que le parti continue de fonctionner de facto, sa légitimité est sévèrement contestée par les autorités, ce qui pourrait représenter une arme redoutable contre ses ambitions présidentielles.

La dissolution du GPS a été ordonnée par la Cour d’Assises d’Abidjan en juin 2021 pour « actes subversifs », en parallèle avec la condamnation de Guillaume Soro à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Ce jugement a non seulement scellé le sort de Soro sur le plan judiciaire, mais a également ébranlé les fondations mêmes de son parti, le plaçant dans une situation juridique délicate.

Malgré cette dissolution, le GPS a persisté dans ses activités politiques, participant notamment à des déclarations communes aux côtés d’autres partis d’opposition. Cette insistance à agir sous la bannière d’un parti dont l’existence est juridiquement contestée a conduit à l’arrestation de certains de ses cadres, dont Kando Soumahoro, accusé de « maintien illégal d’un parti politique » et de « trouble à l’ordre public ». Cet épisode illustre les tensions croissantes entre le GPS et les autorités, qui ne semblent pas disposées à laisser le parti opérer en toute impunité.

Selon des sources judiciaires, l’appel interjeté par le GPS suite à sa dissolution n’a pas abouti, car le parti n’était pas partie prenante au procès initial. Les avocats du GPS ont néanmoins déposé un pourvoi en cassation, arguant que tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées, la dissolution ne peut être considérée comme définitive. Cependant, cette stratégie juridique semble fragile, d’autant plus que le pourvoi a été introduit hors des délais habituels, rendant incertaine son efficacité.


https://www.youtube.com/watch?v=7TmWp2zXmPk

L'avenir politique de Guillaume Soro : Entre ambitions et incertitudes


Alors que l’élection présidentielle de 2025 approche, Guillaume Soro semble déterminé à ne pas se laisser marginaliser. Pourtant, les obstacles se multiplient sur son chemin. La dissolution du GPS, combinée à sa propre condamnation, limite sérieusement ses marges de manœuvre. Même si Soro parvient à maintenir une présence sur la scène politique, la capacité du GPS à servir de tremplin pour ses ambitions présidentielles reste en question.

La question centrale qui se pose est de savoir si Soro pourra trouver une issue favorable à cette impasse juridique, ou s’il devra se résoudre à concevoir une alternative pour poursuivre ses ambitions politiques. "Nous restons confiants dans notre capacité à surmonter ces défis," a déclaré un proche de Soro, mais le doute plane, tant la situation semble complexe.

L’héritage judiciaire de Guillaume Soro pèse lourdement sur ses aspirations politiques. En 2021, il a été condamné par contumace à la prison à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’État, une condamnation qui a également visé plusieurs de ses proches, avec des peines allant de 17 mois à 20 ans de prison. Ces condamnations ont non seulement affaibli la position de Soro sur le plan national, mais ont également suscité des interrogations sur sa capacité à mobiliser un soutien international.

Les accusations portées contre Soro et ses alliés, combinées à la dissolution du GPS, ont engendré un climat de méfiance qui complique encore davantage la reconquête de la scène politique ivoirienne. "Guillaume Soro est devenu une figure controversée, à la fois crainte et admirée," observe un analyste politique. "Son retour en politique active dépendra largement de sa capacité à redorer son image et à se repositionner comme un acteur incontournable."

La dissolution du GPS a soulevé une question fondamentale : comment un parti politique peut-il continuer à exister, même symboliquement, alors que sa dissolution a été actée par la justice ? Le GPS, bien qu’étant un parti sans existence légale, continue de fonctionner comme une entité politique. Cette situation paradoxale pose un défi aux institutions ivoiriennes, qui peinent à appliquer pleinement la décision de dissolution.

Le GPS, de par sa persistance, pourrait être perçu comme un défi à l'autorité de l'État, une situation qui exacerbe les tensions politiques déjà vives en Côte d'Ivoire. "Il est impératif que les lois soient appliquées de manière rigoureuse, sinon nous risquons de voir une érosion de l'État de droit," avertit un juriste. Le cas du GPS pourrait bien devenir un précédent dangereux si une solution claire n'est pas rapidement trouvée.

Le jeu complexe des alliances politiques


Dans le contexte de l’élection présidentielle de 2025, les alliances politiques jouent un rôle crucial. Les partis d'opposition, sous l'égide de figures telles que Laurent Gbagbo, cherchent à constituer un front uni pour défier le pouvoir en place. Le GPS, malgré son statut incertain, a répondu à cet appel, mais sa participation à une coalition pourrait être compromise par sa situation juridique précaire.

L’enjeu pour Soro et le GPS est de rester pertinents dans un paysage politique en constante évolution. Les autres partis d'opposition pourraient hésiter à s'associer étroitement avec une formation dont la légitimité est contestée, craignant des représailles ou des complications juridiques. Pourtant, la figure de Soro, charismatique et controversée, continue de susciter l’intérêt, tant auprès des jeunes que des militants plus aguerris, qui voient en lui un leader capable de renverser l’ordre établi.

Face à ces défis, Guillaume Soro pourrait être contraint de réinventer son approche politique. La dissolution du GPS, loin d’être simplement un revers, pourrait être l’occasion pour lui de repenser sa stratégie et de créer une nouvelle structure capable de contourner les obstacles actuels. Certains observateurs suggèrent que Soro pourrait lancer un nouveau mouvement ou s'allier avec d'autres forces politiques pour continuer à peser sur la scène nationale.

Cependant, cette réinvention ne sera pas sans risques. Abandonner le GPS, c'est aussi prendre le risque de perdre une partie de son électorat fidèle, attaché à l'identité et aux valeurs du parti. "Soro doit choisir entre persévérer dans une voie semée d'embûches ou faire un pari audacieux en se réinventant," commente un politologue ivoirien. La décision qu’il prendra dans les mois à venir pourrait bien déterminer l’avenir de sa carrière politique.

Alors que la date de l’élection présidentielle de 2025 se rapproche inexorablement, le destin politique de Guillaume Soro et de son parti GPS reste plus incertain que jamais. Soro parviendra-t-il à surmonter les défis juridiques qui le hantent, ou sera-t-il contraint de revoir complètement sa stratégie pour rester dans la course ? Le GPS pourra-t-il continuer d’exister sous sa forme actuelle, ou sera-t-il définitivement relégué au rang de parti fantôme ? Autant de questions qui se posent alors que l'opposition se prépare à affronter un scrutin décisif pour l'avenir de la Côte d'Ivoire.

La véritable interrogation qui demeure est la suivante : Guillaume Soro pourra-t-il, malgré tous ces obstacles, réinventer son parcours politique et mobiliser suffisamment de soutiens pour influer sur l'élection présidentielle de 2025, ou assisterons-nous à la fin d'une ère pour ce leader controversé ?

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Image de Politique. À l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne de 2025, les manœuvres politiques s’intensifient. Parmi les acteurs les plus controversés de cette scène se trouve Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale et leader du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS). Mais alors que Soro affiche son ambition de jouer un rôle clé dans la prochaine élection, l’existence légale même de son parti reste en suspens, hantée par une dissolution prononcée en 2021. Dans ce contexte, la question de la viabilité du GPS et de sa capacité à porter Soro vers une victoire politique devient cruciale. Un parti en quête de légitimité L’activisme du GPS au cours des derniers mois a semblé effacer la mémoire de sa dissolution, prononcée en 2021 par la justice ivoirienne. Cependant, cette décision demeure un obstacle majeur pour Guillaume Soro et ses soutiens. Bien que le parti continue de fonctionner de facto, sa légitimité est sévèrement contestée par les autorités, ce qui pourrait représenter une arme redoutable contre ses ambitions présidentielles. La dissolution du GPS a été ordonnée par la Cour d’Assises d’Abidjan en juin 2021 pour « actes subversifs », en parallèle avec la condamnation de Guillaume Soro à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Ce jugement a non seulement scellé le sort de Soro sur le plan judiciaire, mais a également ébranlé les fondations mêmes de son parti, le plaçant dans une situation juridique délicate. Malgré cette dissolution, le GPS a persisté dans ses activités politiques, participant notamment à des déclarations communes aux côtés d’autres partis d’opposition. Cette insistance à agir sous la bannière d’un parti dont l’existence est juridiquement contestée a conduit à l’arrestation de certains de ses cadres, dont Kando Soumahoro, accusé de « maintien illégal d’un parti politique » et de « trouble à l’ordre public ». Cet épisode illustre les tensions croissantes entre le GPS et les autorités, qui ne semblent pas disposées à laisser le parti opérer en toute impunité. Selon des sources judiciaires, l’appel interjeté par le GPS suite à sa dissolution n’a pas abouti, car le parti n’était pas partie prenante au procès initial. Les avocats du GPS ont néanmoins déposé un pourvoi en cassation, arguant que tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées, la dissolution ne peut être considérée comme définitive. Cependant, cette stratégie juridique semble fragile, d’autant plus que le pourvoi a été introduit hors des délais habituels, rendant incertaine son efficacité. L'avenir politique de Guillaume Soro : Entre ambitions et incertitudes Alors que l’élection présidentielle de 2025 approche, Guillaume Soro semble déterminé à ne pas se laisser marginaliser. Pourtant, les obstacles se multiplient sur son chemin. La dissolution du GPS, combinée à sa propre condamnation, limite sérieusement ses marges de manœuvre. Même si Soro parvient à maintenir une présence sur la scène politique, la capacité du GPS à servir de tremplin pour ses ambitions présidentielles reste en question. La question centrale qui se pose est de savoir si Soro pourra trouver une issue favorable à cette impasse juridique, ou s’il devra se résoudre à concevoir une alternative pour poursuivre ses ambitions politiques. "Nous restons confiants dans notre capacité à surmonter ces défis," a déclaré un proche de Soro, mais le doute plane, tant la situation semble complexe. L’héritage judiciaire de Guillaume Soro pèse lourdement sur ses aspirations politiques. En 2021, il a été condamné par contumace à la prison à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’État, une condamnation qui a également visé plusieurs de ses proches, avec des peines allant de 17 mois à 20 ans de prison. Ces condamnations ont non seulement affaibli la position de Soro sur le plan national, mais ont également suscité des interrogations sur sa capacité à mobiliser un soutien international. Les accusations portées contre Soro et ses alliés, combinées à la dissolution du GPS, ont engendré un climat de méfiance qui complique encore davantage la reconquête de la scène politique ivoirienne. "Guillaume Soro est devenu une figure controversée, à la fois crainte et admirée," observe un analyste politique. "Son retour en politique active dépendra largement de sa capacité à redorer son image et à se repositionner comme un acteur incontournable." La dissolution du GPS a soulevé une question fondamentale : comment un parti politique peut-il continuer à exister, même symboliquement, alors que sa dissolution a été actée par la justice ? Le GPS, bien qu’étant un parti sans existence légale, continue de fonctionner comme une entité politique. Cette situation paradoxale pose un défi aux institutions ivoiriennes, qui peinent à appliquer pleinement la décision de dissolution. Le GPS, de par sa persistance, pourrait être perçu comme un défi à l'autorité de l'État, une situation qui exacerbe les tensions politiques déjà vives en Côte d'Ivoire. "Il est impératif que les lois soient appliquées de manière rigoureuse, sinon nous risquons de voir une érosion de l'État de droit," avertit un juriste. Le cas du GPS pourrait bien devenir un précédent dangereux si une solution claire n'est pas rapidement trouvée. Le jeu complexe des alliances politiques Dans le contexte de l’élection présidentielle de 2025, les alliances politiques jouent un rôle crucial. Les partis d'opposition, sous l'égide de figures telles que Laurent Gbagbo, cherchent à constituer un front uni pour défier le pouvoir en place. Le GPS, malgré son statut incertain, a répondu à cet appel, mais sa participation à une coalition pourrait être compromise par sa situation juridique précaire. L’enjeu pour Soro et le GPS est de rester pertinents dans un paysage politique en constante évolution. Les autres partis d'opposition pourraient hésiter à s'associer étroitement avec une formation dont la légitimité est contestée, craignant des représailles ou des complications juridiques. Pourtant, la figure de Soro, charismatique et controversée, continue de susciter l’intérêt, tant auprès des jeunes que des militants plus aguerris, qui voient en lui un leader capable de renverser l’ordre établi. Face à ces défis, Guillaume Soro pourrait être contraint de réinventer son approche politique. La dissolution du GPS, loin d’être simplement un revers, pourrait être l’occasion pour lui de repenser sa stratégie et de créer une nouvelle structure capable de contourner les obstacles actuels. Certains observateurs suggèrent que Soro pourrait lancer un nouveau mouvement ou s'allier avec d'autres forces politiques pour continuer à peser sur la scène nationale. Cependant, cette réinvention ne sera pas sans risques. Abandonner le GPS, c'est aussi prendre le risque de perdre une partie de son électorat fidèle, attaché à l'identité et aux valeurs du parti. "Soro doit choisir entre persévérer dans une voie semée d'embûches ou faire un pari audacieux en se réinventant," commente un politologue ivoirien. La décision qu’il prendra dans les mois à venir pourrait bien déterminer l’avenir de sa carrière politique. Alors que la date de l’élection présidentielle de 2025 se rapproche inexorablement, le destin politique de Guillaume Soro et de son parti GPS reste plus incertain que jamais. Soro parviendra-t-il à surmonter les défis juridiques qui le hantent, ou sera-t-il contraint de revoir complètement sa stratégie pour rester dans la course ? Le GPS pourra-t-il continuer d’exister sous sa forme actuelle, ou sera-t-il définitivement relégué au rang de parti fantôme ? Autant de questions qui se posent alors que l'opposition se prépare à affronter un scrutin décisif pour l'avenir de la Côte d'Ivoire. La véritable interrogation qui demeure est la suivante : Guillaume Soro pourra-t-il, malgré tous ces obstacles, réinventer son parcours politique et mobiliser suffisamment de soutiens pour influer sur l'élection présidentielle de 2025, ou assisterons-nous à la fin d'une ère pour ce leader controversé ?

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