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Mardi, 5 Novembre 2024 à 9:02

Élections 2025: Simone Gbagbo Critique La Révision De La Liste Électorale - Politique - Ivoireland

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Élection Présidentielle 2025: La Révision De La Liste Électorale Programmée / Election 2025: Révision De La Liste Électorale Pour Fin Septembre-Début Octobre / Kuibiert Répond À Simone Gbagbo Sur l'Incohérence De La Liste Électorale (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 10 août à 22:09

Dans une intervention marquée par une détermination inflexible, Simone Gbagbo, figure emblématique de l'opposition ivoirienne, a exprimé ses préoccupations majeures concernant le processus électoral en Côte d'Ivoire. Lors d'un point de presse tenu le 9 août 2024, Gbagbo, accompagnée de représentants de divers partis politiques et organisations de la société civile, a lancé un appel vibrant pour des réformes électorales substantielles, en vue des élections présidentielles prévues pour 2025. Cette déclaration, riche en détails et en critiques, s'inscrit dans un contexte de méfiance croissante vis-à-vis des institutions électorales ivoiriennes, notamment la Commission Électorale Indépendante (CEI).

Un Appel à l'Unité Politique et à la Réforme


Le 9 août 2024, Simone Gbagbo, aux côtés de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, a tenu une conférence de presse commune visant à dénoncer les pratiques actuelles en matière de gestion des élections. Cette réunion a réuni une large coalition, incluant onze partis politiques tels que le MGC, le PDCI, le PPA-CI, et divers mouvements de la société civile comme la FIDHOP et la PEC-CI.

Dans son discours, Gbagbo a souligné l'importance de l'unité entre ces groupes comme une condition sine qua non pour obtenir des réformes électorales. Elle a insisté sur la nécessité d'une révision en profondeur du système électoral ivoirien, qui, selon elle, est un des principaux facteurs de conflits récurrents depuis 2010.

« Nous sommes ici pour affirmer notre désaccord avec le processus électoral tel qu'il est mené actuellement. L'opération de révision de la liste électorale telle qu'annoncée par la CEI est une source de préoccupation majeure », a déclaré Gbagbo. Cette critique se fonde sur la perception que la Commission Électorale Indépendante procède de manière unilatérale, avec peu de consultations préalables avec les partis et les organisations concernées.

L'un des points centraux du discours de Gbagbo est la révision de la liste électorale. Selon les informations récentes, la CEI a programmé cette opération pour se dérouler du 30 septembre au 31 octobre 2024. Cette révision est cruciale pour permettre aux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits de s'ajouter au corps électoral. Cependant, Gbagbo et ses alliés estiment que le délai imparti est insuffisant pour réaliser cette tâche de manière efficace.

« Nous estimons que la révision de la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps », a affirmé Gbagbo. Elle propose que l'inscription de nouveaux électeurs soit ouverte jusqu'à trois mois avant l'élection présidentielle d'octobre 2025, soit jusqu'à fin juillet 2025. Cette proposition vise à éviter les situations où de nombreux citoyens ne pourraient pas s'inscrire en raison de délais trop courts imposés par la CEI.

Les Enjeux et les Conséquences des Réformes Électorales


Le système électoral ivoirien a été au cœur de nombreuses crises politiques depuis 2010, souvent exacerbées par des processus électoraux controversés. Selon Simone Gbagbo, la révision en cours est symptomatique d'un manque de transparence et de dialogue. En 2020, une période de révision de 21 jours avait conduit à l'enregistrement de 7 495 082 électeurs, tandis qu'en 2022, malgré une période de 32 jours, le nombre d'inscrits n'avait augmenté que marginalement. Gbagbo craint que la révision actuelle, avec seulement 30 jours alloués, n'accentue encore ces déficits.

« La révision de la liste électorale ne doit pas faire partie des raisons du faible taux de participation des populations ivoiriennes aux échéances électorales », a-t-elle ajouté. Elle appelle à une réforme du système qui intègre des solutions à long terme pour assurer une participation équitable et maximale des citoyens.

L'un des défis majeurs soulevés par Gbagbo est l'obtention des pièces nécessaires pour l'inscription sur la liste électorale, comme le certificat de nationalité et la Carte Nationale d'Identité (CNI). Les lenteurs administratives et les coûts associés découragent de nombreux Ivoiriens de se conformer aux exigences pour participer au processus électoral.

« Il est impossible d’obtenir dans des délais raisonnables un certificat de nationalité pour se faire établir une CNI », a-t-elle souligné. Les coûts et la bureaucratie associés à ces documents sont des obstacles importants qui nécessitent une attention urgente.

Gbagbo et les autres signataires de la déclaration appellent également à un dialogue inclusif avec le gouvernement. Ils réclament une concertation véritable avec tous les acteurs politiques et sociaux pour aborder les questions de réforme électorale de manière collaborative.

« Nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation », a déclaré Gbagbo. Ce dialogue devrait permettre de parvenir à des réformes électorales consensuelles, adaptées aux standards internationaux et garantissant des élections crédibles et transparentes.

Dans son discours, Simone Gbagbo a également appelé la communauté nationale et internationale à soutenir la Côte d'Ivoire dans sa quête d'une réforme électorale efficace. Elle a mis en avant la nécessité de solutions consensuelles pour éviter les crises électorales qui ont déjà eu des répercussions graves sur le pays.

« Nous voulons prendre à témoin la communauté nationale et internationale », a-t-elle conclu. Cet appel vise à mobiliser un soutien plus large pour garantir que les prochaines élections se déroulent dans un climat de paix et de justice.

Alors que la Côte d'Ivoire se prépare pour les élections présidentielles de 2025, les tensions autour du processus électoral semblent croître. La question demeure : le gouvernement ivoirien prendra-t-il en compte ces appels à une réforme en profondeur pour éviter une nouvelle crise électorale ?

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Image de Politique. Dans une intervention marquée par une détermination inflexible, Simone Gbagbo, figure emblématique de l'opposition ivoirienne, a exprimé ses préoccupations majeures concernant le processus électoral en Côte d'Ivoire. Lors d'un point de presse tenu le 9 août 2024, Gbagbo, accompagnée de représentants de divers partis politiques et organisations de la société civile, a lancé un appel vibrant pour des réformes électorales substantielles, en vue des élections présidentielles prévues pour 2025. Cette déclaration, riche en détails et en critiques, s'inscrit dans un contexte de méfiance croissante vis-à-vis des institutions électorales ivoiriennes, notamment la Commission Électorale Indépendante (CEI). Un Appel à l'Unité Politique et à la Réforme Le 9 août 2024, Simone Gbagbo, aux côtés de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, a tenu une conférence de presse commune visant à dénoncer les pratiques actuelles en matière de gestion des élections. Cette réunion a réuni une large coalition, incluant onze partis politiques tels que le MGC, le PDCI, le PPA-CI, et divers mouvements de la société civile comme la FIDHOP et la PEC-CI. Dans son discours, Gbagbo a souligné l'importance de l'unité entre ces groupes comme une condition sine qua non pour obtenir des réformes électorales. Elle a insisté sur la nécessité d'une révision en profondeur du système électoral ivoirien, qui, selon elle, est un des principaux facteurs de conflits récurrents depuis 2010. « Nous sommes ici pour affirmer notre désaccord avec le processus électoral tel qu'il est mené actuellement. L'opération de révision de la liste électorale telle qu'annoncée par la CEI est une source de préoccupation majeure », a déclaré Gbagbo. Cette critique se fonde sur la perception que la Commission Électorale Indépendante procède de manière unilatérale, avec peu de consultations préalables avec les partis et les organisations concernées. L'un des points centraux du discours de Gbagbo est la révision de la liste électorale. Selon les informations récentes, la CEI a programmé cette opération pour se dérouler du 30 septembre au 31 octobre 2024. Cette révision est cruciale pour permettre aux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits de s'ajouter au corps électoral. Cependant, Gbagbo et ses alliés estiment que le délai imparti est insuffisant pour réaliser cette tâche de manière efficace. « Nous estimons que la révision de la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps », a affirmé Gbagbo. Elle propose que l'inscription de nouveaux électeurs soit ouverte jusqu'à trois mois avant l'élection présidentielle d'octobre 2025, soit jusqu'à fin juillet 2025. Cette proposition vise à éviter les situations où de nombreux citoyens ne pourraient pas s'inscrire en raison de délais trop courts imposés par la CEI. Les Enjeux et les Conséquences des Réformes Électorales Le système électoral ivoirien a été au cœur de nombreuses crises politiques depuis 2010, souvent exacerbées par des processus électoraux controversés. Selon Simone Gbagbo, la révision en cours est symptomatique d'un manque de transparence et de dialogue. En 2020, une période de révision de 21 jours avait conduit à l'enregistrement de 7 495 082 électeurs, tandis qu'en 2022, malgré une période de 32 jours, le nombre d'inscrits n'avait augmenté que marginalement. Gbagbo craint que la révision actuelle, avec seulement 30 jours alloués, n'accentue encore ces déficits. « La révision de la liste électorale ne doit pas faire partie des raisons du faible taux de participation des populations ivoiriennes aux échéances électorales », a-t-elle ajouté. Elle appelle à une réforme du système qui intègre des solutions à long terme pour assurer une participation équitable et maximale des citoyens. L'un des défis majeurs soulevés par Gbagbo est l'obtention des pièces nécessaires pour l'inscription sur la liste électorale, comme le certificat de nationalité et la Carte Nationale d'Identité (CNI). Les lenteurs administratives et les coûts associés découragent de nombreux Ivoiriens de se conformer aux exigences pour participer au processus électoral. « Il est impossible d’obtenir dans des délais raisonnables un certificat de nationalité pour se faire établir une CNI », a-t-elle souligné. Les coûts et la bureaucratie associés à ces documents sont des obstacles importants qui nécessitent une attention urgente. Gbagbo et les autres signataires de la déclaration appellent également à un dialogue inclusif avec le gouvernement. Ils réclament une concertation véritable avec tous les acteurs politiques et sociaux pour aborder les questions de réforme électorale de manière collaborative. « Nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation », a déclaré Gbagbo. Ce dialogue devrait permettre de parvenir à des réformes électorales consensuelles, adaptées aux standards internationaux et garantissant des élections crédibles et transparentes. Dans son discours, Simone Gbagbo a également appelé la communauté nationale et internationale à soutenir la Côte d'Ivoire dans sa quête d'une réforme électorale efficace. Elle a mis en avant la nécessité de solutions consensuelles pour éviter les crises électorales qui ont déjà eu des répercussions graves sur le pays. « Nous voulons prendre à témoin la communauté nationale et internationale », a-t-elle conclu. Cet appel vise à mobiliser un soutien plus large pour garantir que les prochaines élections se déroulent dans un climat de paix et de justice. Alors que la Côte d'Ivoire se prépare pour les élections présidentielles de 2025, les tensions autour du processus électoral semblent croître. La question demeure : le gouvernement ivoirien prendra-t-il en compte ces appels à une réforme en profondeur pour éviter une nouvelle crise électorale ?

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